PB à toute heure et à tout moment. (à parcourir avec modération)

Le forum (ô combien francophone) des utilisateurs de Powerbuilder.

Recherche rapide

Annonce

Certaines rubriques, dont des cours, sont uniquement visibles par les membres du forum ^^.
Dans la rubrique Liens & Références, vous avez accès à un sommaire de téléchargement, profitez-en !
Il existe maintenant un nouveau TOPIC "Votre CV en Ligne" accessible uniquement par demande.

Sondage

La crise arrive... qu'en pensez-vous ?

Une crise , ou ca ?
14% - 2
Zorrko va nous sortir de la...
14% - 2
Hum,c'est comme tchernobyl,ca s'arretera à la frontiere
28% - 4
Je suis en train de tout perdre...
0% - 0
C'est le moment d'acheter des actions ?
7% - 1
Crise financiere ?
0% - 0
Crise immobiliere ?
0% - 0
Crise du pouvoir d'achat ?
0% - 0
Crise mine ?
7% - 1
Pas mon probleme...
14% - 2
Ségolène va nous sauver...
7% - 1
C'est la bayroute...
7% - 1

Total : 14

#1 29-09-2008 20:54:02

pick ouic  
La bourse ou la vie ^^
Award: gearotter
Lieu: Massy-Verrières
Date d'inscription: 29-05-2006
Messages: 4655
Pépites: 933
Banque: 2,147,483,647
Site web

La crise arrive... qu'en pensez-vous ?

Alors, qu'en pensez-vous ?


Connaitre son ignorance est une grande part de la connaissance.
http://animegifs.free.fr/anime/mazinger/mazinger.gif

Hors ligne

 

#2 29-09-2008 20:57:43

pick ouic  
La bourse ou la vie ^^
Award: gearotter
Lieu: Massy-Verrières
Date d'inscription: 29-05-2006
Messages: 4655
Pépites: 933
Banque: 2,147,483,647
Site web

Re: La crise arrive... qu'en pensez-vous ?

USA: le plan de sauvetage des banques rejeté, Wall Street plonge

Par Virginie MONTET AFP
WASHINGTON (AFP) - La Chambre des représentants américains a rejeté lundi le plan de sauvetage des banques préparé par l'administration Bush, provoquant une chute d'une ampleur jamais vue à Wall Street, déjà déstabilisée par la débâcle de la banque Wachovia. Evènement


Par 228 voix contre 205, les représentants ont refusé de débloquer les 700 milliards de dollars que le secrétaire au Trésor Henry Paulson réclamait pour éponger les créances douteuses accumulées par les banques dans l'immobilier.

Ce vote, inattendu au lendemain d'un accord entre l'administration et les principaux dirigeants du Congrès, a fait plonger la Bourse de New York: le Dow Jones a perdu 6,98%, soit une perte jamais vue approchant les 800 points, et le Nasdaq 9,14%.

La suite du processus était incertaine. Le président George W. Bush, qui s'est dit "déçu" de la décision des députés, a annoncé qu'il allait travailler "avec les membres du Congrès et avec leurs chefs de file sur la manière de progresser".

"Notre stratégie est de continuer à nous attaquer de front à la situation économique et nous allons travailler à mettre en place une stratégie qui nous permette d'aller de l'avant", a poursuivi le président américain, qui a prédit que les parlementaires finiraient par adopter le plan.

La présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, a déclaré que le rejet du plan "ne peut rester en l'état". "Il faut aller de l'avant", a-t-elle dit devant la presse. "Notre travail ne sera pas fini tant que nous n'y serons pas parvenus".

Selon un parlementaire qui a requis l'anonymat, rien ne devait se passer "avant jeudi au plus tôt" en raison notamment du Nouvel an juif mardi et mercredi, observé au Congrès.

Un porte-parole de Mme Pelosi, Brandon Daly, estimait en revanche que "plusieurs options" étaient encore possibles, le Sénat, qui devait voter après la Chambre, étant censé siéger mercredi.

La victoire du non est venue des propres troupes républicaines de l'administration, dans un Congrès à majorité démocrate: près de deux représentants républicains sur trois ont rejeté le plan. Les élus démocrates l'ont en revanche largement approuvé.

L'intervention de l'Etat dans le secteur privé, sans précédent dans l'histoire américaine, était très critiquée dans les rangs républicains qui disaient vouloir épargner l'argent du contribuable à un peu plus d'un mois de l'élection présidentielle et législative américaine.

Le débat a été vif à la Chambre où les opposants à cette intervention historique de l'Etat rechignaient à signer "un chèque en blanc au Trésor". "On est tout bonnement en train de sacrer le roi Henry", s'est exclamé un représentant républicain John Culberson, au sujet du secrétaire au Trésor.

Le vote de la Chambre est survenu alors que la quatrième banque du pays, Wachovia, a été rayée de la carte lundi sur intervention de l'administration Bush, qui a organisé son rachat par sa concurrente Citigroup.

Wachovia est la cinquième institution financière américaine acculée à la faillite ou au rachat en l'espace de deux semaines, après Lehman Brothers, Merrill Lynch, AIG et Washington Mutual.

Henry Paulson a défendu l'organisation par les autorités fédérales du rachat de Wachovia, en soulignant que la faillite de cet établissement aurait présenté un risque pour le système financier: Wachovia détenait à la fin juin pour 812 milliards de dollars d'actifs, pour l'essentiel sous forme de prêts.

Après l'annonce de la reprise, le président de la banque centrale américaine Ben Bernanke a assuré les marchés de "l'engagement sans faille" des autorités envers la stabilité financière.


Connaitre son ignorance est une grande part de la connaissance.
http://animegifs.free.fr/anime/mazinger/mazinger.gif

Hors ligne

 

#3 29-09-2008 20:57:49

foon  
N2iGeek + MangasGeek = foon
Award: bf
Lieu: Bonchamp-Lès-Laval
Date d'inscription: 28-02-2007
Messages: 2486
Pépites: 85
Banque: 9,223,372,036,854,776,000

Re: La crise arrive... qu'en pensez-vous ?

Vivement que ma banque fasse faillite: J'aurais gagné 19 ans de remboursements de prêt


Seuls ceux qui ne font rien ne font jamais d'erreurs
http://www.nerdtests.com/images/badge/163124fb7fb459a3.gif

Hors ligne

 

#4 29-09-2008 21:01:38

pick ouic  
La bourse ou la vie ^^
Award: gearotter
Lieu: Massy-Verrières
Date d'inscription: 29-05-2006
Messages: 4655
Pépites: 933
Banque: 2,147,483,647
Site web

Re: La crise arrive... qu'en pensez-vous ?

Crise financière: Christine Lagarde, un an de méthode Coué
 
Depuis l’été 2007 et le déclenchement de la crise des «subprimes», la ministre de l’Economie Christine Lagarde tient fermement la barre du navire France, assurant à ses passagers que tout va globalement bien et que la crise financière épargnera la France. Malgré quelques périodes de doutes, en février-mars et en septembre 2008.

20minutes.fr a recensé un an de déclarations de la ministre de l’Economie. No comment.


17 août 2007, conférence de presse
«L’économie française repose sur des fondamentaux qui sont solides [...] Je ne conçois pas aujourd'hui de contamination à l'économie mondiale»

17 août 2007, dans «Le Parisien»
«Ce n'est pas un krach [...] Nous assistons aujourd'hui à un ajustement [...] une correction financière, certes brutale mais prévisible»

5 novembre 2007 sur «Europe 1»
«La crise de l'immobilier et la crise financière ne semblent pas avoir d'effet sur l'économie réelle américaine. Il n'y a pas de raisons de penser qu'on aura un effet sur l'économie réelle française»

18 décembre 2007, sur «France-Inter»
«Nous aurons certainement des effets collatéraux, à mon sens mesurés. [Il est] largement excessif de conclure que nous sommes à la veille d'une grande crise économique»

22 janvier 2008, sur «Europe 1»
«[Un krach?] Il faut éviter les mots spectres, les mots angoisse comme ça [...] Je crois qu'on a observé une correction brutale sur les marchés asiatiques, européens dans la foulée»

10 février 2008, au G7 au Japon
«Nous ne prévoyons pas de récession dans le cas de l'Europe»

11 février 2008, dans «Le Figaro»
«Si les États-Unis devaient éviter la récession, leur croissance sera toutefois très faible. L'Europe sera elle aussi touchée».

26 mars 2008, conférence de presse
«L'environnement international est difficile […] La volatilité actuelle des taux de change et le niveau du dollar sont un risque pour notre croissance»

1er juillet 2008, dans «Le Figaro»
A l'orée de la présidence française de l'UE, Lagarde veut rester comme le ministre français ayant permis à l'Europe «d'éviter la crise financière d'après»

15 septembre 2008, sur «Europe 1»
«L'ensemble des autorités bancaires, le Trésor, les banques centrales se sont concertées pendant plusieurs jours, les mécanismes sont en place, il n'y a pas panique à bord»

16 septembre 2008, conférence de presse
«[La crise aura] des effets sur l'emploi et sur le chômage [pour l’heure] ni avérés ni chiffrables»

20 septembre 2008, conférence de presse
«Le gros risque systémique qui était craint par les places financières et qui les a amenées à beaucoup baisser au cours des derniers jours est derrière nous»

21 septembre 2008 sur «Europe 1»
«Je ne suis pas euphorique, pas plus que je n'étais catastrophiste […] La crise est loin d'être finie»

Vincent Glad

http://www.snut.fr/image.php?img=images/lagarde-crise-financiere.jpg


Connaitre son ignorance est une grande part de la connaissance.
http://animegifs.free.fr/anime/mazinger/mazinger.gif

Hors ligne

 

#5 29-09-2008 21:11:33

pick ouic  
La bourse ou la vie ^^
Award: gearotter
Lieu: Massy-Verrières
Date d'inscription: 29-05-2006
Messages: 4655
Pépites: 933
Banque: 2,147,483,647
Site web

Re: La crise arrive... qu'en pensez-vous ?

758.333 dollars par jour!

C'est le revenu d'Alan Fischman pour ses dix-huit jours de présence en tant que PDG de Washington Mutual (WaMu).

La plus grande banque de dépôt américaine qui, jeudi dernier, a fait faillite.

Le 7 septembre dernier, après le départ de Kerry Killinger de WaMu, Alan Fishmann, 62 ans, prend les reines de la plus grande Mutuelle des Etats-Unis.

Pour occuper ce poste, il touche un bonus de 7,5 millions de dollars et dans son contrat, une clause prévoit une indemnité de 6,15 millions de dollars en cas de rupture de contrat.

On connaît la suite.

Le titre de WaMu s'effondre à la Bourse, les particuliers retirent plus de 16,7 milliards de dollars dans les agences et jeudi, l'administration de George Bush décide de rétrocéder WaMu à JP Morgan.

Dans la foulée les actionnaires perdent leur argent et Alan Fishman s'en va avec 13 659 000 dollars.

Elle est pas belle la vie?

(Source: Libération)


Connaitre son ignorance est une grande part de la connaissance.
http://animegifs.free.fr/anime/mazinger/mazinger.gif

Hors ligne

 

#6 29-09-2008 21:13:32

pick ouic  
La bourse ou la vie ^^
Award: gearotter
Lieu: Massy-Verrières
Date d'inscription: 29-05-2006
Messages: 4655
Pépites: 933
Banque: 2,147,483,647
Site web

Re: La crise arrive... qu'en pensez-vous ?

extrait d'un discours de George W. Bush prononcé en 2002, qui déclare à peu de choses près :


« 2/3 des Américains sont propriétaires, mais l’Amérique connaît une fracture immobilière qui touche les minorités. Moins de la moitié des Hispaniques et des Afro-américains sont propriétaires. Nous allons la réduire ensemble et d’ici 2010, au moins cinq millions et demi de ces familles accéderont à la propriété. [Applaudissements] L’obstacle principal reste le financement. Fanny May et Freddie Mac** se sont engagées à prêter davantage d’argent pour ces gens. Freddie Mac vient de créer 25 nouvelles conditions d’accession à la propriété […] visant en premier les familles méritantes. Vous n’êtes pas obligés d’emménager dans une maison minable pour votre premier achat […] si vous avez de petits revenus. Vous pourrez en avoir une aussi belle que n’importe qui. » 

* Fanny May et Freddie Mac sont les deux mastodontes du prêt hypothécaire, à l’origine de la technique des subprimes, à l’époque où cela apparaissait comme une aubaine. Ces sociétés ont été nationalisées en catastrophe au début du mois de septembre pour éviter leur faillite.

   
Par J Apollon


Connaitre son ignorance est une grande part de la connaissance.
http://animegifs.free.fr/anime/mazinger/mazinger.gif

Hors ligne

 

#7 29-09-2008 21:29:24

pick ouic  
La bourse ou la vie ^^
Award: gearotter
Lieu: Massy-Verrières
Date d'inscription: 29-05-2006
Messages: 4655
Pépites: 933
Banque: 2,147,483,647
Site web

Re: La crise arrive... qu'en pensez-vous ?

GEORGE SOROS “La vérité sur la crise financière”
Posté par Milla le 20 septembre 2008

George Soros, financier miliardaire, vient de publier un ouvrage intitulé “La vérité sur la crise financière” actuelle… Il a entre autre été accueilli dans les studios de France Inter, alors qu'il avait anticipé cette crise l'an dernier déjà et  dresse un bilan de  la situation et les conséquences moroses que nous allons connaitre dans les deux trimestres à venir, tant aux Etats Unis qu'en Europe…


Comment en est-on arrivé là ? : La réduction  drastique des taux d'intérêt aux États-Unis qui est à l'origine de la création de la bulle immobilière, le détonateur à l'explosion d'une véritable bombe atomique, qu'il appelle la « superbulle », qui  elle-même résulte de l'expansion du crédit et de la mondialisation des marchés boursiers…

A qui la faute ? : Alan Greenspan, président de la Réserve fédérale en porterait  une lourde responsabilité… mais encore les banques et les investisseurs, qu'il assimile à des « cochons devant une auge », ou même à des « moutons de Panurge ».

Les marchés financiers traversent la pire crise et même ” le point culminant d'un super-boum qui a duré plus de 60 ans” et amènerait un bouleversement de l'ordre économique mondial en faveur de pays émergents dont la Chine, l'Inde et certains pays producteurs de pétrole sont complètement à « contre-courant ».

Le protectionnisme américain, entrainerait des tensions politiques qui perturberaient l'économie mondiale et plongeraient  le monde dans la récession ou pire ». «Wall Street ne s'effondre pas mais  est en crise même si «le marché continue à fonctionner». Le fait nouveau depuis quelques jours, c'est que l'éclatement du système existe» et c'est la triste conséquence de «l'idéologie du laisser faire et de l'autorégulation» ou «l'intégrisme de marché». La crise étant née au coeur du système financier «va se transmettre à l'économie réelle», celle des échanges de biens et services. «Les États-Unis sont probablement déjà en récession et cela va s'accélérer aux cours des deux prochains trimestres. Les banques ont déjà restreint leurs crédits».

En Europe, vu le repli des prix des matières premières, «nous allons entrer en période de déflation» et M. Soros «pense qu'il serait opportun» pour la Banque centrale européenne de «baisser les taux» d'intérêt.

Enfin, pour sortir de la crise, «tout le système financier américain doit être repensé» car elle n'en n'est qu'à ses débuts et d'autres banques devraient connaitre de grosses difficultés.

Sources : Mataf ; L'express


Connaitre son ignorance est une grande part de la connaissance.
http://animegifs.free.fr/anime/mazinger/mazinger.gif

Hors ligne

 

#8 01-10-2008 07:13:19

Melke  
L'Enigmatique Troll Taciturne
Lieu: Paris
Date d'inscription: 30-05-2007
Messages: 385
Pépites: 9,994
Banque: 9,223,372,036,854,776,000

Re: La crise arrive... qu'en pensez-vous ?

Voila ce qui arrive quand des gens se font payer une fortune mais ne savent pas gérer l'argent ...
Se système arrive en bout de souffle, les prix augmente car des gens ont fait de mauvais placement....

Hors ligne

 

#9 01-10-2008 07:35:51

nico  
Modérateur
Award: bf
Lieu: Plélan le grand
Date d'inscription: 08-02-2007
Messages: 273
Pépites: 13
Banque: 9,223,372,036,854,776,000

Re: La crise arrive... qu'en pensez-vous ?

"Ne cedons pas à la panique!" : C'est ce qu'on nous bassine. De toute façon, ils ne peuvent pas nous raconter autre chose. Ils ne veulent pas voir les français se ruer chez leur banquier pour vider les comptes.
Trop de gens ont cru qu'on pouvait faire de l'argent comme ça... En jouant avec de l'argent qu'on a pas... En spéculant sur la pauvreté des gens... Un jour, ça se retourne contre vous.
Le système devient fou.

Mais de toute façon, c'est nous qui paieront la note.

Hors ligne

 

#10 01-10-2008 12:44:33

nico  
Modérateur
Award: bf
Lieu: Plélan le grand
Date d'inscription: 08-02-2007
Messages: 273
Pépites: 13
Banque: 9,223,372,036,854,776,000

Re: La crise arrive... qu'en pensez-vous ?

Crise : la Caisse d'Epargne citée, le gouvernement cherche à rassurer
Il y a 3 heures

PARIS (AFP) — La Caisse d'Epargne, gestionnaire des économies de 27 millions de Français, a fait son apparition mercredi parmi les victimes potentielles de la crise financière, selon la presse, poussant le gouvernement à promettre de nouveau la garantie des dépôts.

Le nom de la banque a été mis sur la place publique, à la suite d'un article mercredi de l'hebdomadaire Le Canard Enchaîné, affirmant que le groupe mutualiste serait à la recherche de 6,5 milliards d'euros pour consolider sa situation financière affaiblie par la crise.

Des informations aussitôt démenties par la direction de la banque, puis par le gouvernement français.

Mercredi, "au cours du Conseil des ministres, (la ministre de l'Economie) Christine Lagarde a tenu à démentir le fait que les Caisses d'épargne seraient en difficulté", a déclaré le porte-parole du gouvernement Luc Chatel.

"Elle a au contraire indiqué que tous les indicateurs, les indices, les ratios étaient plutôt supérieurs à la moyenne, donc qu'il n'y avait pas d'inquiétude particulière en la matière", a-t-il poursuivi.

La direction du groupe avait mardi soir démenti "catégoriquement l'ensemble des informations publiées par le Canard Enchaîné".

Les commentaires sur la banque à l'emblème de l'écureuil, symbole de l'épargne populaire en France, ont conduit le gouvernement à réaffirmer la garantie des dépôts des particuliers.

"Les banques françaises ne sont pas à l'abri de difficultés si une grande banque européenne défaillait", a concédé le Premier ministre François Fillon dans un entretien au journal économique Les Echos.

"C'est pour cela que nous assurons les Français de la garantie absolue de l'Etat sur le système bancaire français", a-t-il poursuivi, reprenant l'engagement du président Nicolas Sarkozy.

La crise financière mondiale a conduit l'Etat français à intervenir mardi, aux côtés des gouvernements belge et luxembourgeois, pour sauver la banque franco-belge Dexia, à hauteur de 6,4 milliards d'euros. Cet établissement avait lui aussi été pris dans un mouvement de défiance, renforcé par des rumeurs de marché et des informations de presse.

La Caisse d'Epargne propose des placements de "bon père de famille" prisés pour leur sécurité et pour leur bonne rémunération, qui attirent de plus en plus d'épargnants dans ce contexte de crise financière.

Le Canard Enchaîné cite un cadre du groupe selon lequel "l'entreprise a besoin d'une recapitalisation d'ici à la fin de l'année".

En février dernier, les caisses régionales du groupe avaient dû renflouer leur organe central, la Caisse nationale des Caisses d'épargne (CNCE), à hauteur de 3,2 milliards d'euros. Au premier semestre 2008, le groupe a vu son bénéfice net fondre de 98,5%, pour s'établir à seulement 21 millions d'euros, sous l'effet de la crise financière.

Le journal évoque aussi les déboires du groupe avec sa filiale immobilière Nexity et avec sa banque d'investissement Natixis.

Natixis, filiale commune avec un autre groupe mutualiste, Banques Populaires, a été durement touchée par la crise des "subprime". Elle a procédé du 4 au 19 septembre à une augmentation de capital qui lui a permis de lever 3,7 milliards d'euros pour assurer son refinancement. Pendant cette période, le titre a perdu plus d'un quart de sa valeur. Depuis le début de l'année, l'action a chuté de plus de 70%.

Cette baisse a conduit l'Autorité des marchés financiers (AMF), le gendarme de la Bourse, à ouvrir lundi une enquête.

Hors ligne

 

#11 01-10-2008 12:45:15

hellkinder  
Kinder Surprise
Award: chocomordutk6
Lieu: Bordeaux
Date d'inscription: 12-09-2006
Messages: 902
Pépites: 0
Banque: 10,524,230,367,490

Re: La crise arrive... qu'en pensez-vous ?

Mon petit coté révolutionnaire en moi dirait :
Pourvu que la crise se consomme pour que la consommation crise.


http://img510.imageshack.us/img510/4229/userbar1204625572ha9.gif
"Pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, tous les peuples de la Terre ne forment qu'un"

Hors ligne

 

#12 01-10-2008 14:24:17

erasorz  
Admin
Lieu: Babylone
Date d'inscription: 23-11-2006
Messages: 5121
Pépites: 97,197
Banque: 2,147,483,647

Re: La crise arrive... qu'en pensez-vous ?


N'envoyez jamais un humain faire le travail d'un programme.

Hors ligne

 

#13 01-10-2008 14:35:38

shahin  
Modérateur
Award: bf
Lieu: val de marne
Date d'inscription: 26-09-2006
Messages: 938
Pépites: 8,675,050,269
Banque: 16,218,225,127,617

Re: La crise arrive... qu'en pensez-vous ?

pick ouic a écrit:

Crise financière: Christine Lagarde, un an de méthode Coué

Tiens, ça me rappelle ce qu'on disait du nuage de tchernobyl au journal de 13h...


never let people work on more than one thing at once.

Hors ligne

 

#14 01-10-2008 14:38:37

pick ouic  
La bourse ou la vie ^^
Award: gearotter
Lieu: Massy-Verrières
Date d'inscription: 29-05-2006
Messages: 4655
Pépites: 933
Banque: 2,147,483,647
Site web

Re: La crise arrive... qu'en pensez-vous ?

En France, quelles sont les garanties en cas de faillite des banques ?

Seul est garanti l'argent déposé sur les comptes courants, le livret d'épargne populaire, le plan épargne logement (PEL) ou le Livret A, à hauteur de 70 000 euros dans chaque banque. Par contre, là où il y a pu avoir une confusion, c'est que les autres produits d'épargne ne sont pas concernés. Rien n'est prévu pour couvrir ceux qui ont acheté des actions et ou tout autre produit à risque. Ainsi, les assurances-vie ne sont pas à l'abri, tout dépend du contrat.

Si ma banque fait faillite, que peut-il m'arriver?

Si j'ai un prêt en cours, je continuerais de payer mes mensualités auprès du liquidateur ou de l'établissement qui rachètera ma banque. De même, si je suis à découvert, je devrais rembourser mes dettes. En cas de faillite, mes avoirs garantis seront remboursés dans les deux mois. Ceux qui ont des actions perdront tout. Le scénario le plus probable, c'est que les établissements bancaires les plus importants rachèteront les mal-portants.

Que dois-je faire de mon épargne à risque?

Soit vous vous donnez cinq à dix ans pour laisser le temps à vos actions de remonter sur la durée, soit vous acceptez de recomposer votre portefeuille vers des placements sûrs, de type PEL ou Livret A.



Recueilli par David Carzon - ©2008 20 minutes


foon a écrit:

Vivement que ma banque fasse faillite: J'aurais gagné 19 ans de remboursements de prêt


Connaitre son ignorance est une grande part de la connaissance.
http://animegifs.free.fr/anime/mazinger/mazinger.gif

Hors ligne

 

#15 01-10-2008 14:39:55

shahin  
Modérateur
Award: bf
Lieu: val de marne
Date d'inscription: 26-09-2006
Messages: 938
Pépites: 8,675,050,269
Banque: 16,218,225,127,617

Re: La crise arrive... qu'en pensez-vous ?

erasorz a écrit:

subprimes pour les nuls

EXCELLENT !!!


never let people work on more than one thing at once.

Hors ligne

 

#16 01-10-2008 14:49:53

nico  
Modérateur
Award: bf
Lieu: Plélan le grand
Date d'inscription: 08-02-2007
Messages: 273
Pépites: 13
Banque: 9,223,372,036,854,776,000

Re: La crise arrive... qu'en pensez-vous ?

Très bon erasorz ta petite explication!

Hors ligne

 

#17 02-10-2008 08:20:26

pick ouic  
La bourse ou la vie ^^
Award: gearotter
Lieu: Massy-Verrières
Date d'inscription: 29-05-2006
Messages: 4655
Pépites: 933
Banque: 2,147,483,647
Site web

Re: La crise arrive... qu'en pensez-vous ?

Qui voulait faire des subprimes à la française?


C'est Nicolas Sarkozy, dans son abécédaire de propositions  pour la campagne de 2007. Voici la citation dans son intégralité:

«Les ménages français sont aujourd’hui les moins endettés d’Europe. Or, une économie qui ne s’endette pas suffisamment, c’est une économie qui ne croit pas en l’avenir, qui doute de ses atouts, qui a peur du lendemain… Je propose que ceux qui ont des rémunérations modestes puissent garantir leur emprunt par la valeur de leur logement. Il faut réformer le crédit hypothécaire.

Si le recours à l’hypothèque était plus facile, les banques se focaliseraient moins sur la capacité personnelle de remboursement de l’emprunteur et plus sur la valeur du bien hypothéqué.»

La proposition était supposée profiter «directement à tous ceux dont les revenus fluctuent, comme les intérimaires et de nombreux indépendants.» Et elle ressemble très fort aux subprimes, qui sont aux origines de la crise financière américaine.


E.J.

20Minutes.fr, éditions du 01/10/2008 - 18h53


Connaitre son ignorance est une grande part de la connaissance.
http://animegifs.free.fr/anime/mazinger/mazinger.gif

Hors ligne

 

#18 09-10-2008 14:32:51

pick ouic  
La bourse ou la vie ^^
Award: gearotter
Lieu: Massy-Verrières
Date d'inscription: 29-05-2006
Messages: 4655
Pépites: 933
Banque: 2,147,483,647
Site web

Re: La crise arrive... qu'en pensez-vous ?

Pas de risque de faillite, assure Mme Lagarde

Aucune banque française ne risque la faillite malgré la crise financière car l'Etat les soutiendra en cas de difficultés
C'est ce qu'a réaffirmé mercredi soir la ministre de l'Economie Christine Lagarde sur France 2.

"Au plus haut niveau de l'Etat, le président et le Premier ministre ont dit :  il n'y aura pas de faillite de banque, nous ne laisserons pas les établissements publics dans la difficulté", a-t-elle insisté.

La ministre de l'Economie a par ailleurs répété que "les banques françaises  sont en situation plus solide que leurs voisins" européens.

Lors d'un débat à l'Assemblée nationale mercredi sur la crise financière, Mme Lagarde a
rappelé que "la structure des bilans des banques françaises est solide" et leurs fonds propres "au-delà des ratios minimum" prévus par les textes.

"Toute la différence entre la situation des banques anglaises et des banques françaises, c'est que les banques anglaises sont à un ratio de six et les banques françaises sont à un ratio de huit", a expliqué Christine Lagarde.

La ministre a expliqué que la commission bancaire, sous l'autorité du gouverneur de la Banque de France, avait "pour charge de vérifier la nature des fonds propres, le respect des ratios" de solvabilité.

"Ces ratios sont respectés et au-delà des normes de Bâle qui sont respectées par l'ensemble des places financières", a-t-elle dit.

Inspirée des travaux du comité de Bâle, une directive européenne oblige les banques de l'UE à avoir des capitaux propres à hauteur de 8% de leurs encours de prêts.

il n'y a pas longtemps, c'était... il n'y a pas de crise... 


Connaitre son ignorance est une grande part de la connaissance.
http://animegifs.free.fr/anime/mazinger/mazinger.gif

Hors ligne

 

#19 09-10-2008 16:14:25

erasorz  
Admin
Lieu: Babylone
Date d'inscription: 23-11-2006
Messages: 5121
Pépites: 97,197
Banque: 2,147,483,647

Re: La crise arrive... qu'en pensez-vous ?

c'est dans la rubrique Petites blagues qu'il fallait poster ça...


N'envoyez jamais un humain faire le travail d'un programme.

Hors ligne

 

#20 09-10-2008 21:42:22

pick ouic  
La bourse ou la vie ^^
Award: gearotter
Lieu: Massy-Verrières
Date d'inscription: 29-05-2006
Messages: 4655
Pépites: 933
Banque: 2,147,483,647
Site web

Re: La crise arrive... qu'en pensez-vous ?

AFP le 09/10/2008 22h44 
Nouveau vent de panique à Wall Street, le Dow Jones perd plus de 7%


La Bourse de New York a fini sur un nouveau plongeon jeudi, un vent de panique s'emparant en fin de séance des investisseurs inquiets pour les banques et General Motors: le Dow Jones a cédé 7,33% et le Nasdaq 5,47%.

Selon les chiffres définitifs de clôture, le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a reculé de 678,91 points, à 8.579,19 points.

Il s'agit de la septième séance consécutive de baisse pour l'indice vedette de Wall Street, qui n'avait plus clôturé sous les 9.000 points depuis juin 2003.

Les 30 valeurs qui le composent ont fini dans le rouge.

Ce nouveau plongeon intervient précisément un an après le dernier record absolu atteint par le Dow Jones à 14,164,53 points. Il a perdu près de 40% de sa valeur depuis.

Le Nasdaq, à dominante technologique, a cédé 95,21 points à 1.645,12 points et l'indice élargi Standard & Poor's 500 7,62% (75,02 points), à 909,92 points.

"C'est la panique totale, il n'y a pas d'autre mot", a commenté Gregori Volokhine, de Meeschaert New York.

Après avoir ouvert en nette hausse, puis hésité une grande partie de la séance sur la direction à prendre, les indices se sont effondrés pendant la dernière heure des échanges.

Les valeurs financières, particulièrement sous pression après la fin de l'interdiction des ventes à découvert, ont été les premières victimes, notamment les trois banques entrant dans la composition du Dow Jones: Bank of America a chuté de 11,18%, Citigroup de 10,21% et JPMorgan Chase de 6,67%.

"On ne voit pas ce qu'il pourrait arriver d'autre que commencer à nationaliser les banques", a estimé M. Volokhine.

Autre valeur concernée par l'interdiction des ventes à découvert: le constructeur automobile General Motors (-31,11% à 4,76 dollars). L'agence de notation Standard and Poor's (S&P) s'est dit inquiète des "sérieux" problèmes de trésorerie qu'il pourrait rencontrer dès l'an prochain, précipitant sa chute en fin de séance.

Son concurrent Ford a perdu 21,80% à 2,08 dollars, plombé par des commentaires similaires de S&P à son sujet.

"On se rend compte que l'Etat va devoir continuer à sauver tout ce qu'il peut mais on ne peut pas tout sauver", a observé l'analyste de Meeschaert.

Les valeurs de l'énergie ont été entraînées par la chute des cours du pétrole, qui perdait plus de quatre dollars le baril lors des échanges électroniques jeudi soir à New YorK.

Le pétrolier ExxonMobil, première capitalisation du Dow Jones, a perdu 11,69% à 68,00 dollars.

Même le groupe informatique IBM, qui avait soutenu la tendance dans la journée après l'annonce de résultats trimestriels un peu supérieurs aux attentes, a finalement perdu 1,71% à 89,00 dollars.

Le marché obligataire a baissé. Le rendement du bon du Trésor à 10 ans a progressé à 3,834%, contre 3,715% mercredi soir, et celui à 30 ans à 4,120%, contre 4,063%.

Pas de risque de faillite, assure Mme Lagarde 
sauf quà ce rythme la, les banques francaises ne tiendront pas longtemps...


Connaitre son ignorance est une grande part de la connaissance.
http://animegifs.free.fr/anime/mazinger/mazinger.gif

Hors ligne

 

#21 09-10-2008 22:04:01

foon  
N2iGeek + MangasGeek = foon
Award: bf
Lieu: Bonchamp-Lès-Laval
Date d'inscription: 28-02-2007
Messages: 2486
Pépites: 85
Banque: 9,223,372,036,854,776,000

Re: La crise arrive... qu'en pensez-vous ?

Un peu d'histoire...

Antoine Robitaille - le Devoir.com - édition du 09/10/2008 a écrit:

Pas 1929, 1873!
La grave crise économique du XIXe siècle a plusieurs points en commun avec les problèmes de 2008

Québec -- «Le moindre problème économique est tout de suite appelé une "crise", et une véritable crise est tout de suite comparée à LA crise, celle de 1929», notait le collègue Éric Desrosiers en début de semaine. C'est sans compter que, selon l'historien américain Scott Reynolds Nelson, le fameux krach n'est pas le meilleur parallèle historique pour la situation actuelle.

Car 1929, c'est d'abord une affaire de surproduction, d'inventaires débordant, doublée d'un effondrement total des Bourses; le tout aggravé par l'incapacité de l'Allemagne à payer ses dettes de guerre, ce qui s'est répercuté sur les réserves d'or anglaises, explique Nelson dans The Real Great Depression, un texte disponible sur le site Chronicle for Higher Education (chronicle.com). Aucun facteur de ce type ne caractérise vraiment ce que nous vivons actuellement, dit-il. Les entreprises contemporaines exercent un contrôle serré de leur production; les problèmes boursiers font suite à des problèmes bancaires qui ont commencé à apparaître il y a un an. Et «il n'y a aucun problème international sérieux avec les réserves d'or, simplement parce que les prêts des banques n'ont plus de rapport avec celles-ci».

En fait, la «Panique de 1873», comme on l'a appelée, aurait beaucoup plus de similitudes avec les perturbations actuelles. «Les similitudes avec ce qui se passe actuellement me bouleversent», écrit Nelson. Nos malheurs ressemblent à ce que sa «grand-mère de 96 ans appelle encore la vraie grande dépression», celle que ses propres grands-parents avaient eu à affronter, écrit cet universitaire du collège William & Mary en Virginie.

Tout a commencé autour de 1870, en Europe, avec... des prêts hypothécaires très faciles à obtenir. Dans l'Empire austro-hongrois, en Prusse et en France, les empereurs avaient appuyé «une série de nouvelles institutions qui se sont mises à émettre des prêts hypothécaires dans les domaines de la construction municipale et résidentielle». Le secteur du bâtiment explose à Vienne, à Paris et à Berlin. La valeur des terrains croît rapidement et donne l'impression d'une pente de croissance pour toujours ascendante. «Les emprunteurs cupides accumulent les emprunts, se servant d'édifices non construits ou non achevés comme garanties», note Nelson.

Mais les éléments fondamentaux de l'économie sont peu solides. Entre autres parce que l'«invasion commerciale américaine», comme on l'a appelée en Europe, se préparait à menacer la «European way of life» (selon l'expression rigolote de Nelson). Les producteurs de blé américains, par exemple, grâce à des innovations technologiques comme des élévateurs à grains, des trains et des navires géants, font chuter les prix. Au XIXe siècle, «les producteurs agricoles du Midwest», dit Scott Reynolds Nelson, sont un peu comme les Chinois de notre époque, eux qui fournissent les Wal-Mart. L'historien Jean-Claude Robert, de l'UQAM, trouve la thèse de Nelson intéressante mais s'inscrit toutefois en faux ici: «Les États-Unis, à l'époque, font chuter les prix en raison de leurs innovations technologiques et non, comme la Chine actuelle, parce qu'ils paient des petits salaires.»

Toujours est-il qu'en 1871, l'Angleterre, principal importateur de l'époque, décide subitement de s'approvisionner en blé américain. La Russie et l'Europe centrale en pâtissent. Les prix de la farine, du colza et du boeuf en subissent des contrecoups. En mai 1873, c'est le krach en Europe centrale. Les mauvais prêts hypothécaires coulent les banques continentales. Les banques britanniques retiennent leur capital. Le prêt entre les banques devient prohibitif et la crise frappe les banques américaines à l'automne de 1873. Nelson raconte que «les compagnies ferroviaires tombent en premier» puisqu'elles avaient inventé... devinez quoi: «De nouveaux instruments financiers qui garantissaient des rendements constants, bien que peu de gens comprenaient exactement ce qui était garanti aux investisseurs en cas de problème.» En fait, rien, aucun actif. Le prix de ces bons s'effondre. Les compagnies contractent des prêts à court terme pour se financer, mais rapidement les taux explosent, ce qui en contraint plusieurs à la faillite. En septembre 1873, quand un grand financier du domaine ferroviaire, Jay Cooke, se déclara incapable de payer ses dettes, ce fut le krach dans les Bourses. «La panique dura pendant quatre ans aux États-Unis et pendant six ans en Europe», écrit Nelson.

Conséquences au Québec

Au Canada et au Québec, la crise de 1873 a eu plusieurs conséquences. «C'est la première vraie crise du capitalisme moderne», rappelle Jean-Claude Robert. La croissance économique du Québec en est affectée. Des Québécois immigrent aux États-Unis en masse, car malgré la crise, il y a des emplois dans les manufactures. En réaction, le gouvernement du Québec lance des projets de colonisation et accélère l'ouverture de paroisses (sorte de «plan Nord» de l'époque?). En 1879, le gouvernement fédéral adopte la Politique nationale, qui vise à hausser radicalement les tarifs douaniers pour les produits fabriqués au Canada. Aux yeux des historiens, cela contribue grandement à l'essor de la révolution industrielle au Canada, «notamment de Montréal», note Éric Bédard, de la Téluq.

Aujourd'hui, c'est surtout aux États-Unis que le protectionnisme risque de faire un retour en force. Déjà, note Jean-Claude Robert, Barack Obama et Hillary Clinton ont évoqué la «nécessité» de revoir l'ALENA. 2008, comme 1873, pourrait bien déboucher sur une de ces périodes où «tout le monde veut vendre à tout le monde, mais où personne ne veut acheter», dit Jean-Claude Robert. «L'échec en juillet de la ronde de Doha de l'OMC, qui a commencé il y a sept ans, indique qu'une ère de protectionnisme pourrait pointer à l'horizon», écrit Scott Reynolds Nelson.

Au Québec, le premier ministre Jean Charest mise sur une ouverture des marchés. L'idée est bonne, croit l'économiste Pierre Fortin. Charest aurait raison de voir l'échec des négociations multilatérales (Doha) comme une occasion de se tourner vers des ententes bilatérales. Mais la crise actuelle, si elle s'avère effectivement une resucée de 1873, pourrait bien nuire à ses nombreux projets de libre-échange, notamment celui avec l'Europe, dont les négociations doivent être lancées officiellement la semaine prochaine à Québec.


Seuls ceux qui ne font rien ne font jamais d'erreurs
http://www.nerdtests.com/images/badge/163124fb7fb459a3.gif

Hors ligne

 

#22 10-10-2008 07:40:48

wazou1812  
Modératrice
Award: bf
Date d'inscription: 24-05-2006
Messages: 610
Pépites: 2,097
Banque: 3,536,631,712,504

Re: La crise arrive... qu'en pensez-vous ?

"Mieux vaut avoir des bourses en action que des actions en bourse"


Hors ligne

 

#23 10-10-2008 07:50:32

erasorz  
Admin
Lieu: Babylone
Date d'inscription: 23-11-2006
Messages: 5121
Pépites: 97,197
Banque: 2,147,483,647

Re: La crise arrive... qu'en pensez-vous ?

wazou1812 a écrit:

"Mieux vaut avoir des bourses en action que des actions en bourse"


N'envoyez jamais un humain faire le travail d'un programme.

Hors ligne

 

Pied de page des forums

Propulsé par FluxBB 1.2.22